Le Mans Classic est une manifestation d'automobile de collection ayant lieu tous les deux ans depuis 2002 sur le circuit
des 24 heures du Mans dans la Sarthe. C'est avant tout une succession de courses regroupant des voitures ayant disputé les 24 Heures du Mans
entre 1923 et 1979 et réparties sur 6 plateaux. Pour concourir sur ces quelques 450 bolides d'antan, leurs pilotes doivent être en possession
d'une licence FIA compétition internationale et être prêts à affronter les éléments de jour comme de nuit.
C'est aussi un formidable rassemblement de passionnés de sport automobile, regroupant divers expositions, de nombreuses animations et une
grande quantité de véhicules de club, dans l'enceinte du circuit.
Je vous propose de retrouver un panel de photos prises pendant l'édition 2014, qui s'est déroulée le 4, 5 et 6 juillet et qui a attiré
plus de 111 000 spectateurs. Attention les chargements peuvent être longs, vous allez découvrir presque un millier de clichés triés sur plus de
6000 !
Les lieux de campings.
La ligne directrice de cette manifestation est l'amour de l'automobile, et tout comme pour les 24 heures du Mans
officielles, les champs avoisinant le circuit sont transformés en véritables campings. Vous allez pouvoir découvrir qu'à côté de certaines
tentes dorment de vrais bijoux de collection...
Une fois à l'intérieur du circuit, le rêve de tout passionné automobile devient réalité : de nombreuses expositions et animations
regroupent des voitures ayant écrit l'histoire de la course auto et on y retrouve beaucoup de victorieuses des 24 heures du Mans. En marge du spectacle offert
par les voitures, qu'elles soient sur la piste, dans des clubs ou dans les diverses expositions, le Mans Classic offre de nombreux autres moyens
de se divertir. Musique, danse, shows comme le Demon Drome, reconstitutions d'époque, restauration originale,des paniers pique-nique
et même un restaurant de chefs étoilés ! Pour 2014, une animation inédite était proposée: un Cinéma Drive-In permettant notamment de revoir
Steve McQueen dans Bullit ou le cultissime Le Mans.
Le stand de Ferrari est l'endroit rare où une 250 GTO peut rencontrer une California T et une F12 peut discuter tranquillement
avec une 250 Testarossa ! Emotion garantie pour cette marque ayant gagné plus d'une fois le Mans officiel.
Autre moment privilégié, la Parade Ferrari où une grande partie de toutes les Ferrari présentes sur le circuit est invitée sur la
piste pour le plus grand bonheur de tous.
"Nul autre événement automobile en France, voire au monde, ne réunit en un même lieu autant de voitures de collection.
L'espace Clubs du Mans Classic est devenu le lieu de rencontre incontournable des Clubs de Marque européens.
Symboles d'une richesse culturelle inépuisable et avec plus de 8 500 voitures exposées, Clubs & Collectionneurs nous content la belle et grande
histoire de l'automobile."
Le plateau 1 (1923 - 1939) - Les Talbot toujours vaillantes
"Les Talbot françaises dominent les trois manches réservées aux voitures de l’entre-deux-guerres. A l’issue de la première,
le vainqueur de l’édition 2012, Christian Traber, prend une option sur la victoire en devançant son plus proche poursuivant de plus d’une
minute. Arrêté inopinément en piste pendant de longues secondes, Michael Birch et son équipier Gareth Burnett perdent un temps précieux qu’ils
s’emploient ensuite à rattraper lors des courses disputées dans la nuit puis le dimanche matin… Et ils réussissent finalement à coiffer le
leader sur le fil ! Albert Otten sur BMW 328 complète le podium tandis que Ralf Emmerling emporte l’indice de performance au volant de sa
Riley Brooklands."
Classement au scratch :
1. BIRCH-BURNETT (TALBOT 105 G052) en 2:19:55.407
2. TRABER (TALBOT LAGO EX-MONOPLACE) à 37"461
3. OTTEN (BMW 328) à 12'17"469
Le plateau 2 (1949 - 1956) - Une Jaguar en cache une autre
"Au volant d’une Jaguar Type C, Alex Buncombe régale les spectateurs d’un festival de glissades et de dépassements périlleux
dans le trafic. A l’aise de jour comme de nuit, sur piste sèche et détrempée, le champion 2011 de GT4 Cup ne fait qu’une bouchée de ses
adversaires lors des deux premières manches… Peut-être en fait-il un peu trop puisqu’après une première alerte intervenue à l’entrée des
stands où il évite de justesse une voiture en perdition, le pilote anglais percute un adversaire du côté d’Arnage. Nombre de favoris comme
Gavin Pickering (vainqueur en 2012) et Carlos Monteverde, tous deux sur Jaguar Type D, ou encore le duo Mulder-Simon sur Mercedes 300 SL,
sont trahis par leurs mécaniques. Un brin opportuniste, l’équipage Finburgh-Newall s’impose sur Jaguar devant deux Austin Healey. La Porsche
356 d’Aga Khan-Prill-Clark gagne l’indice de performance."
Classement au scratch :
1. FINBURGH-NEWALL (JAGUAR TYPE-C) en 2h28'21"478
2. REEDTZ-THOTT-HOLSTEIN-LOKVIG (LOTUS XI 1100) à 5'12"738
3. THORNE-BENNETT-BAGGS (AUSTIN HEALEY 100 M) à 1 tour
"Comme c’était le cas à la fin des années 50, les Jaguar et Ferrari se livrent un superbe duel ! La marque anglaise remporte la première
bataille grâce à l’équipage Pearson-Harris tandis que sa rivale italienne s’impose dans la deuxième avec Vincent Gaye. Ce dernier s’incline
finalement lors de la belle disputée dimanche midi. A l’indice de performance, les petites Lotus Elite et leurs 4 cylindres en ligne de
1 500 cc tirent parfaitement leur épingle du jeu en monopolisant les trois premières places. Lors de la première course, le binôme
Dalgush-Wills parvient même à placer une Lotus XI de 1,1 litre à la 2ème place du scratch !"
Classement au scratch :
1. PEARSON-HARRIS (JAGUAR TYPE D) en 2h23'21"352
2. GAYE (FERRARI 250 GT BERLINETTA) à 1'23"727
3. LE BLANC (AUSTIN HEALEY 3000) à 4'19"575
"Les premières gouttes de pluie s’abattent peu avant le départ de la première manche. La noirceur du ciel s’amplifie de
surcroit par une baisse de luminosité annonçant l’arrivée prochaine de la nuit. Dans ces conditions de visibilité difficile, David Hart
réussit la prouesse de placer sa Ford Shelby Cobra devant la meute des Ford GT40. Alors que le pilote néerlandais semble en mesure de réussir
l’exploit d’imposer sa lourde GT à la « régulière », la course est neutralisée en raison d’une longue trainée d’huile laissée dans les
Hunaudières par la Ferrari 250 LM de Luis Perez-Companc. La logique est rétablie lors des deuxième et troisième courses dans lesquelles
les Ford GT40 réussissent un triplé puis un doublé. C’est finalement celle d’Hans Hugenholtz qui l’emporte au classement général."
Classement au scratch :
1. HUGENHOLTZ (FORD GT 40) en 2h23'19"776
2. LECOURT (SHELBY COBRA) à 5'21"444
3. LAJOURNADE-AUBRY (JAGUAR Type E) à 5'34"265
"Disputée sous une pluie intermittente, la première manche est dominée par la Lola T70 de David Hart. Derrière, le spectacle offert est de
toute beauté avec des affrontements à tous les niveaux entre des voitures mythiques comme les Porsche 917, Ferrari 312 P, Chevron B16,
Matra MS 660 ou Alpine A 220. En revanche, la course de la Ligier JS3 pilotée – entre autres – par Jacques Nicolet s’arrête après cinq tours
seulement en raison d’un triangle de suspension cassé. Le scénario de la première course se répète dans les suivantes, David Hart se montrant
chaque fois intraitable. Une belle revanche pour l’artisan Lola qui ne s’est jamais imposé aux 24 Heures du Mans malgré six décennies de
présence dans la Sarthe."
Classement au scratch
1. HART (LOLA T70 Mk III) en 1h45'42"302
2. THUNER (LOLA T70 Mk III) à 2'44.367
3. FRANCE-FRANCE (LOLA T70 Mk III) à 3'19.634
Le plateau 6 (1972 – 1979) - Mirage bat Lola et Porsche d’un souffle !
"Lancée lors d’une éclaircie nocturne, la première course est rapidement neutralisée en raison d’une averse. Les conditions
de sécurité n’étant pas suffisantes pour libérer les autos (les plus modernes de l’événement), la course se poursuit derrière la voiture de
sécurité. La première « vraie » confrontation se tient donc aux aurores dominicales sur une piste quasiment sèche. Elle couronne une Lola,
celle de Carlos Barbot qui s’impose devant la Ferrari 512 BB LM de Ferrer-Collinot pour une petite seconde seulement ! La troisième course
récompense Chris Mac Allister sur une barquette Gulf Mirage qui, par la même occasion, prend le commandement au classement général dans
lequel il devance Bardot d’à peine plus de dix secondes ! Deux Porsche 935 suivent à moins d’une minute alors que la Ford Capri de Titford et
Reeves gagne l’indice de performance."
Classement au scratch :
1. MAC ALLISTER (GULF MIRAGE) en 2h11'51"189
2. BARBOT (LOLA T280) à 11"938
3. MEYERS-SIEBENTHAL (PORSCHE 935) à 27"497