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Porsche 911 GT3 RSR

Depuis son achat en 2011, cette 911 GT3 RSR n'a jamais connu de saison complète mais plutôt quelques sorties disséminées dans le temps pour finir en un repos forcé depuis plus trois ans par manque de temps de son pilote! La reprise d'activité "du Tonton" sur sa nouvelle monture, une propulsion 1/5 HARM toute Alu avec une coque de BMW, a permis de regonfler à bloc la motivation perdue ces dernières années et après l'obtention d'une licence FFVRC (Fédération Française de Voitures Radio-Commandées) et une adhésion au club de modèlisme à proximité de chez moi, les choses sérieuses ont repris début 2018. C'est donc après une saison bien remplie que le moment est venu d'organiser le grand nettoyage d'hiver en démontant et en astiquant chaque pièce, alors suivez le guide...
Première étape: un démontage bloc par bloc pour dégager le châssis et pouvoir le nettoyer en profondeur. Voici quelques photos.

Le joint de réservoir détérioré sur les dernières sorties a provoqué de nombreuses projections d'essence rendant le châssis très gras et favorisant l'accumulation de saleté sur son ensemble. Le différentiel arrière n'a pas été épargné, il est très encrassé. Le problème sont les saletés qui se sont collées sur la couronne dentée qui accueille la transmission 4x4, celle en plastique. La courroie passant à moins d'un millimètre au dessus du châssis, la sur-épaisseur de crasse occasionne un durcissement de la transmission, faisant chuter les performances et la vitesse de pointe de la voiture.




































Le maître-cylindre du système de freinage est monté sur une cloison en alu que j'ai adaptée pour éviter qu'il ne chauffe. Effectivement, le pot d'échappement se trouvant juste derrière, la chaleur qu'il dégage modifiait l'équilibre hydraulique du système et réduisait l'efficacité des freins arrière. Dans le même esprit, vous remarquerez lors du remontage du moteur, que j'ai fait passer la durite allant desservir les étriers arrière, bien au dessus de l'embrayage...




Nous arrivons maintenant au poste le plus important: le moteur. Il va falloir dans un premier temps démonter ses différents organes pour les nettoyer séparément et ainsi pouvoir les remonter un par un une fois propres et réglés.


La segmentation n'étant pas encore à remplacer, je ne vais pas pousser l'opération jusqu'à l'ouverture complète du moteur avec la sortie du piston et de son vilebrequin. Il serait effectivement dommage de devoir changer tous les joints pour un simple contrôle visuel, d'autant qu'il n'y a rien à nettoyer à l'intérieur, le moteur étant lubrifié par le mélange essence/huile servant à l'alimenter. Au début de la prochaine saison, un additif lubrifiant/nettoyant sera ajouté au premier plein et ainsi accroitre la durée de vie du moteur.
Allez c'est parti, on commence par la dépose du lanceur...




On continue avec les différents carénages permettant de mettre à jour l'accumulation de gazon séché, emmagasiné lors des sorties de route et des deux dernières sorties où la piste subissait déjà les affres de l'automne.






Nous allons maintenant désaccoupler l'embrayage du moteur. Il faut pour cela bloquer le volant magnétique à l'aide d'un outil "fait maison" afin de déserrer la vis qui maintient l'embrayage. A noter que ce dernier n'est plus celui à deux masselottes d'origine, il a été remplacé depuis quelques années par un trois point réglable.



























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